La vérité, c'est que tu me manques tellement que j'ai l'impression d'crever tant ça fait mal.

Publié le par litterairement-votre

 

 

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"J'ai pas pleuré le jour où il m'a quitté. J'en mourais d'envie, j'étais pleine de larmes à l'intérieur, noyée de larmes à l'intérieur, à l'intérieur je hurlais mais devant lui j'ai pas pleuré. J'ai pas pleuré non plus devant Maman. Elle n'était pas encore malade, ou elle ne le savait pas encore, mais elle était si mal, presque aussi mal que moi peut-être, elle l'aimait tant, pas comme moi mais elle l'aimait tant, elle non plus elle ne comprenait pas, alors elle est venue à la maison, elle m'a caressé longtemps les cheveux, elle m'a roulé un joint et je me suis endormie. Le lendemain matin, je l'ai appelé sur son portable. Ca y'est tu es parti, vraiment parti ? Oui ça y'est je suis vraiment parti. Il y avait tant de bonté dans sa voix, tant d'incrédulité aussi, il semblait avoir tant de mal à y croire lui-même, je sentais tant d'imploration dans sa façon de répéter je t'aime, je t'aime tant, pardonne-moi, pardonne-moi, pardonne-moi, que j'ai toujours pas pleuré et que je lui en ai même pas voulu. On est restés longtemps au téléphone sans se parler, nos respirations, nos cœurs qui battaient ensemble encore, sur le même rythme encore, encore un peu, oh s'il te plaît, un tout petit peu, comme deux siamois tout juste séparés, un dernier soupir, la fin."

 

 

Ecoutez ce truc. Wouaaaaah.

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